« L’humain est le premier facteur de succès ou d’échec d’un projet. »  « Assez de lieux communs ! » Tant qu’un projet est réalisé par des humains, ça restera vrai !

En fait, je voudrais partager deux expériences vécues, 100% authentiques et humaines .  Et je vous dirai à la fin pourquoi je vous raconte ça

Commençons par ce qui n’a pas marché.  Contexte : Un projet difficile pour un client fidèle.  La personne en charge du projet voyait les difficultés venir, mais n’osait pas en parler à son client .  Et comme elle (la personne) ne recherchait pas le contact, elle n’a pas pu développer une relation authentique avec son client.  Car pour bien se connaître, il faut se voir souvent ! Résultat ?  Retard, surcoût, perte de confiance, souffrance au travail. On aurait pu faire autrement Oui : j’aurais dû identifier plus tôt l’inadéquation émotionnelle de la personne par rapport à ses responsabilités.  C’était une personne de valeur, compétente, mais timide.  Je l’avais placée au mauvais endroit.  Ma faute.

Quand une certaine éthique suffit à remporter une affaire.  Contexte : Un appel d’offres très compétitif.  Quelques heures avant de remettre l’offre, un vendredi soir, la personne en charge du projet me signale que la spécification du client est irréalisable,mais que le règlement de la consultation stipule que les offres non conformes seront rejetées sans appel.    La personne me demande quoi faire.  Remettre une offre en prétendant qu’on saura faire et négocier ensuite (), ou bien remettre une offre non conforme () ?   Décision : nous envoyons une offre non conforme, avec des déviations, en expliquant où et pourquoi l’appel d’offres est incohérent, et en proposant des solutions. Résultat ?  Nous serons les seuls à avoir choisi cette voie.  Tous les autres ont prétendu savoir faire.  Nous remportons l’affaire ainsi que la confiance du client.

Pourquoi relater ces expériences ici ?  Parce que mon travail sur Qinaps m’y a fait penser.  Qinaps donne, à tout moment, l’état exact des certitutes et incertitudes sur un projet.

Donc le point commun entre ces expériences et Qinaps est très simple :

   Pour réussir il faut communiquer souvent et en transparence.

   Pour être crédible, il faut détecter les problèmes à l’avance et partager l’effort de résolution.

Ça paraît pourtant si simple… mais sans outil c’est difficile.  En y réfléchissant, je retrouve dans ces deux exemples les motivations fondamentales de Qinaps.

Dans un autre article je reviendrai sur la mesure des risques projet.

Sur ce sujet, je vous conseille ce bref article  Ciccotti, K. (2014). The human factor in project management. Paper presented at PMI® Global Congress 2014—North America, Phoenix, AZ. Newtown Square, PA: Project Management Institute (article).